mercredi 26 novembre 2008
Triple fesses
Jamais je ne monterai sur les épaules d'un mec bourré. Je ne suis pas suicidaire au point de m'éclater les dents sur un trottoir gelé, juste pour quelques gros cailloux en plastique rose et jaune. S'il s'agit de tartelette à la framboise, la donne est différente. J'aime les fruits, les baies surtout. Elles me donnent l'impression de pouvoir avoir le beurre, l'argent du beurre, le gruyère et la crème fraîche. C'est comme lorsque comme par magie, deux paires de jambes interminables posées sur des chaussures à talons à pleurer des diamants traversent le trottoir d'en face. C'est un peu comme les bites énormes dont j'entends beaucoup parler. Je n'en verrai jamais le dos de la cuillère.
jeudi 20 novembre 2008
Le sujet était plutôt vendeur, les émissions de télé débordaient de jeunes énervés, il s'agissait du nouveau mal du siècle, véritable épidémie, la faute aux médias, aux magazines, aux stars, aux belles filles, aux belles choses. Régler un problème par la force. Avec de la sueur et du sang on déplace des montagnes. Il est de bon ton, dans une conversation de pouvoir expliquer sa réussite. D'en pointer la cause du bout des doigts, d'appuyer la où il faut avec force et conviction, d'avoir en point de mire cette chose plus ou moins définie qui constituera le rêve d'une vie. Il est de bon ton aussi, de s'en excuser. On s'étonne souvent que je ne sois pas adepte des drogues chimiques. Oui, je peux essayer, être déçue et rester clean toutes les nuits d'après. Parce que tout ça au fond, c'est vraiment pas terrible. C'est superficiel, ça ne touche pas aux tissus, au corps tout entier, ça n'endommage pas vraiment. C'est facile. Bien sûr que ça marche, que ça t'explose le crâne, que tu planes... Et après?
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